recrutement et organisation du suivi

Prise en charge des enfants : les règles que nous appliquons

Dans les écoles à 6 classes, nous prenons en charge chaque année 20 enfants en CP1. Dans les écoles à 3 classes, nous en prenons de 5 à 10. Le choix de ces enfants est fait par les enseignants et les « notables » du village, sous l’autorité de notre représentant sur place Abel Yonli (instituteur et maire de Tambaga).

Priorité est donnée aux orphelins et aux enfants de familles très pauvres qui ne peuvent assumer la scolarisation de leurs enfants. Dans tous les cas, priorité est donnée aux filles. En cours de scolarité, un enfant peut se retrouver en difficulté (décès d’un ou des deux parents, abandon familial,…). Dans ce cas, à la demande des enseignants, nous pouvons le prendre en charge.

Compte tenu des effectifs (qui atteignent la centaine d’enfants par classe), des conditions matérielles difficiles (4 à 5 par table banc faite pour 2, certains sont assis par terre) et de l’éloignement de parfois plusieurs km entre le domicile et l’école (pas toujours de cantine), les résultats scolaires laissent à désirer. Les redoublements sont fréquents, voire les triplements. Nous avons dû poser comme règle que nous n’acceptons qu’un seul redoublement et pas de triplement. Ce qui signifie qu’un élève qui entre dans cette catégorie ne sera plus soutenu par notre association. Nous nous alignons sur la règle appliquée par les enseignants burkinabé. De même au collège, un seul redoublement est admis. Des recherches sont entreprises vers les établissements d’enseignement techniques ou agricoles dans la région. En effet, eux-ci pouvent assurer des débouchés professionnels aux élèves sortant du cursus scolaire classique. Pour le moment, aucun résultat.

Au cours de nos voyages à Tambaga avec Abel Yonli, les directeurs et les enseignants, nous vérifions attentivement les listes des enfants pris en charge par notre association. Nous les connaissons tous, nous nous informons sur leurs résultats scolaires.